Histoire de pas vous perdre au bout de 2 phrases, je vais essayer d'être brève.

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De nature inventive et aimant tester les idées parfois plutôt bancales qui me traversent l'esprit, et ne sachant pas quoi faire avec un reste de gingembre nécessaire pour une énième expérimentation de recette, je tombe par hasard sur une bouteille d’alcool rescapée d'un apéro arrosé plus que de raison et dont certaines parties ont échappé à ma mémoire...  Enfin on s'égare un peu ! Nous en sommes donc au moment où je vois cette bouteille que je décide de verser dans un bocal avec ce gingembre et que je laisse de côté pour un temps.

Jusqu'ici pas de quoi casser 3 pattes à un canard tu me diras, je te l’accorde.

Tu as peut-être déjà deviné la suite, mais la découverte de ce mélange a été légèrement plus incisive que ce que j’avais prévu ; le bocal a été laissé de côté un peu trop longtemps et le gingembre avait ( vraiment ) eu le temps de bien libérer son arôme à la grande surprise de mon œsophage qui a eu besoin d’un moment et quelques verres d’eau pour reprendre du service.

N'empêche qu'après avoir passé cette étape de dégustation aussi traumatisante que surprenante, j’ai eu envie d’y retourner ( tu sais le lendemain de la veille quand on dit que c’était la dernière fois et qu’on ne nous y reprendra pas... si si, tu sais.. ) Cette fois, ma gorge déjà anesthésiée et l’effet de surprise en moins m’ont permis de découvrir d'autres saveurs que je n’avais pas perçues avant, si bien que je commençais à apprécier cette dégustation.

C’est à ce moment que l'envie d'aller plus loin dans la démarche a commencé, et ont donc suivi plusieurs mois de tests et recettes avec l'aide de vaillants cobayes qui n'avaient pas froid aux yeux et qui ont contribué à enfin trouver le mélange gagnant qui sera baptisé : La Gingembrette.